La maréchalerie THIERRY

18 janvier 1947 : André René THIERRY achète le fond de commerce de la maréchalerie située à l’angle des rues Paul-Louis Courier et Jules Boulet, où il était, semble t’il, salarié. Cet atelier appartenait à Georges Saint-Christophe, décédé.

 

Dès cet achat, André Thierry, transfère l’activité de maréchalerie dans un nouvel atelier qu’il a fait construire au 16 rue de Tours où il exercera, vraisemblablement,  jusqu’au milieu des années 1970.

  

Dans l’atelier il ne restait, en 2021, que la forge, un soufflet bi-cylindres ainsi qu’un établi.

A l’emplacement du travail à ferrer (1), disparu aujourd’hui, était toujours présent un dallage constitué de rondins de bois scellés avec du brai(2). Ceci pour éviter les étincelles occasionnées par le  frottement des fers sur la pierre.

 

 On peut  encore apercevoir l'inscription sur le pignon du bâtiment, au fond de la ruelle.

 

(1)  Le travail à ferrer ou simplement travail (au pluriel « travails » et non travaux) est un dispositif plus ou moins sophistiqué conçu pour maintenir et immobiliser de grands animaux  (chevaux et bœufs), en particulier lors du ferrage. Autrefois fixé dans le sol, il est de nos jours mobile.

(2) le brai était le résidu de la distillation de la houille, goudron de l’époque. 



Reconstitution 3D par P. Perrault

Reconstitution 3D par P. Perrault

Maquette trouvée à la maréchalerie. Il semble que ce soit la reproduction du travail qui existait.


Source : Thérèse Rossi, nièce du maréchal-ferrant et Jean-Pierre Rossi.